2017/04/27

Avis aux bossus



La vie dont nous jouissons n’est que la matérialisation éphémère et imparfaite de la vie éternelle. Notre âme en s’incarnant prend une apparence que nous considérons être nous-même. Cette incarnation n’est pas sans défauts ce qui nous fait tous regretter de n’être pas mieux lotis en ceci ou en cela, tant pour le corps que pour ses facultés.

Prenez une forêt de chênes. Chaque arbre est un chêne mais, non seulement tous sont différents mais pour un individu magnifique, il en est une multitude qui n’en sont que des copies imparfaites. De fait, chaque représentation de l’essence ‘chêne’ n’en est qu’une actualisation contingente qui dépend d’une infinité de facteur pour devenir un représentant de cette essence.

La nature fait des sauts, contrairement à l’avis des évolutionnistes (cf. par exemple les travaux d’Anne Dambricourt, de Bernard d’Espagnat …) et, chaque nouvelle espèce qui apparaît n’est pas l’évolution de celles qui la précède mais bien l’apparition d’une forme nouvelle ayant son essence et ses caractéristiques déterminées avant son apparition, sa matérialisation. Or, chaque représentant de son espèce, tout en étant imparfait tient sa nature de son essence.

Si donc chaque individu d’une espèce est imparfait du fait de sa matérialisation, sa nature elle est en tout point conforme à son essence. Si la vie matérielle n’est que la cristallisation de cette essence, et que cette vie existe en dehors de sa matérialisation, alors la nature de chaque individu d’une espèce est parfaite en dehors des conditions de son apparition conjecturelle.

Donc, sans perdre rien des caractéristiques de son incarnation, la nature même de chaque être est, en amont ou en aval de sa matérialisation ne peut avoir aucun des défauts qui nous chagrinent si fort en ce monde. En réalité, chaque individu est parfait dans son essence. Dans la vie qui précède et suit notre existence terrestre, les bossus n’ont pas de bosse …



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