2016/05/30

Seuls les imbéciles ne changent pas



Aller, un petit direct b"H.



Il y a deux forces fondamentales dans l'univers qui sont, l'attirance des corps les uns par rapport aux autres et le déplacement de ces mêmes corps, les uns et les autres.


Cela vient du fait qu'à la naissance de l'univers, il n'y avait pas de matière. Il n'existait au moment du Big-Bang que de l'énergie, et encore, un point d'énergie si petit qu'il pesait moins qu'une graine de sésame. Et cette énergie s'est fait matière, au moins en partie, et cette matière a acquis, de l'énergie de laquelle elle a pris forme, une impulsion, une force qui tends à se dissiper, à se séparer de cette matière, et donc qui transmet à cette matière qui apparait un vecteur d'énergie lui donnant une direction et une vitesse ainsi qu'une chaleur et d'autres propriétés.


Quand deux corps sont proches, ils interagissent l'un avec l'autre et celui des deux qui prendra l'ascendant sur l'autre lui transmettra une partie de sa force par les lois d'attraction comme la gravité.

Quand on voit deux corps réagir l'un par rapport à l'autre, il ne s'agit pas de matière mais de force qui se confrontent et dont la plus forte prendra l'ascendant sur l'autre d'une manière ou d'une autre comme l'orbite complexe de deux corps célestes, et de leur ensemble. Mais comme la matière ne contient que très peu d'énergie, les interactions entre deux ou plusieurs corps sont lentes, d'autant plus que chaque corps tends à s'éloigner de l'autre.


Prenons deux cellules d'une maladie quelconque. Ces cellules en tant que corps unique et indépendant ont une énergie qu'elles dégagent en mouvement et en chaleur. Cependant, si cette énergie n'a pas d'espace où se diriger autour d'elles doit, soit conserver son énergie en soi, soit détruire l'obstacle qui s'oppose à la dissipation de son énergie, ne serait-ce que par des procédés physique, la chaleur et par des procédés chimiques.

Nous parlons du cas de la proximité de deux cellules, soit incapable de se déplacer par elles-mêmes, soit ayant une structure autour d'elles. Ces cellules vont réagir les unes avec les autres et, comme elles ne sont pas des planètes pouvant décrire une orbite, en se confrontant dans leur trajectoire, ou de la direction et de la force de leur énergie, elles vont se confronter et devoir s'affronter pour pouvoir assurer la propagation de leur énergie. Comme il s'agit d'une relation de proximité, épidermique si l'on considère la paroi de la cellule comme un épiderme, l'échange peut être lent car chaque cellule a sa propre quantité d'énergie et seule la différence, qui est en général petite, agira, alors que on l'a dit que la quantité d'énergie de chaque cellule est limitée.

Il y a donc deux interactions possibles, l'action à distance et l'action par contact, et toutes deux sont des forces dominantes de l'univers, hommes compris, en tant que structures indépendantes, en tant qu'unités de formes.


Mais prenons l'exemple d'une cellule de n'importe quelle maladie, il est aisé de constater que son comportement relève des forces précitées et de leur lois. Cependant, Les forces constituées par des plus grands corps sont prépondérantes sur les plus petits de par leurs masses et la quantité d'énergie liée à chaque masse selon sa nature.
La totalité des créatures indépendantes dans l'univers réagissent selon ces lois, physiques et chimiques, "forcément".  Chaque corps a sa nature et son aspect, et les intéractions se font en général à distance, sans que la nature de chaque corps en relation s'altère, mais ce n'est pas toujours le cas comme nous l'avons vu. Quand les échanges se font entre surfaces, il se peut qu'un des deux corps, selon les cas, donne à l'autre une partie de ses propriétés, par différents moyens physiques et chimiques, osmose, oxydation par exemple.


Selon sa nature et son énergie, chaque corps évolué tentera de réagir sélectivement par son organisation interne et le résultat de l'interaction est en général très très faible ou très lente. Certains corps ont par contre, dans certains cas une possibilité d'action plus forte, comme certains produits minéraux ou organiques pour les espèces vivantes. Aussi, comme les forces mises en jeux entre différents corps tendent à se disperser, à se dissiper, les énergies émises tendent à s'égaliser de par la loi de l'expansion qui domine chaque structure constituée.


La seule constante de l'univers est le changement. Tout bouge, tout évolue, tout se transforme. Petites ou grandes, rapides ou lentes, les forces qui l'animent dirigent la matière, la dominent, font d'elle ce qu'elle est, ce qu'elle devient, car elle n'est jamais identiquement la même à chaque instant de la flèche du temps et elle devient en permanence dispersée, plus condensée là où elle est, plus complexe mais moins forte, plus vague pourrait-on dire.

En résumé, tout ce qu'on prend pour du solide et du fixe n'est qu'énergie et mouvement et comme le dit si justement Alpha Blondy:



... si, si, l'homme évolue, quitte à prendre une peau de singe :







Wiki:

La cosmologie a pour but de décrire l'univers et sa formation, que l'on peut dans un premier temps représenter par une distribution relativement uniforme (à grande échelle) de matière. Il se trouve que la mécanique newtonienne s'avère incapable de décrire une distribution uniforme et infinie de matière. Pour décrire l'univers, il est indispensable de faire appel à la relativité générale, découverte par Albert Einstein en 1915. Einstein est d'ailleurs le premier à publier un modèle cosmologique moderne, solution de sa théorie fraîchement découverte, mais décrivant un univers homogène fini et statique. Ce modèle est essentiellement autant motivé par des considérations philosophiques que physiques, mais introduit une idée extrêmement ingénieuse (et un peu hasardeuse à l'époque), le principe cosmologique.

La découverte quelques années plus tard de l'expansion de l'Univers par Edwin Hubble remet en cause le modèle d'univers statique d'Einstein et finit de jeter les bases de la cosmologie moderne : l'univers (ou en tout cas la région accessible aux observations) est en expansion, et décrit par la relativité générale. Son évolution est déterminée par cette théorie, ainsi que par les propriétés physiques des formes de matière présentes dans l'univers. C'est essentiellement en fonction de ces dernières que les différentes théories cosmologiques vont émerger.

Les observations indiquent que l'univers est en expansion. Il était plus dense et plus chaud par le passé. C'est là l'idée fondatrice du Big Bang, dont le modèle a émergé au milieu du xxe siècle. Il indique que l'univers tel que nous le connaissons est issu d'une phase dense et chaude (sans prétendre savoir ce qu'il s'est passé au tout début de cette phase), à l'issue de laquelle il était dans un état extrêmement homogène, c'est-à-dire sans objets astrophysiques (étoiles, galaxies...). Ces objets se sont par la suite formés par un mécanisme appelé instabilité gravitationnelle. À mesure que des objets astrophysiques se forment, les conditions physiques qui règnent dans l'univers changent, pour finalement produire l'univers tel que nous le connaissons

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En cosmologie, l'expansion de l'Univers est le nom du phénomène qui voit à grande échelle les objets composant l'univers (galaxies, amas, …) s'éloigner les uns des autres. Cet écartement mutuel, que l'on pourrait prendre pour un mouvement des galaxies dans l'espace, s'interprète en réalité par un gonflement de l'espace lui-même, les objets célestes étant de ce fait amenés à s'éloigner les uns des autres (voir plus bas). À plus petite échelle, l'expansion n'affecte pas la taille des galaxies elles-mêmes, la gravité « intérieure » ayant un effet prédominant.

L'expansion de l'univers est la solution théorique trouvée par Friedmann pour rendre compte du fait que l'univers ne se soit pas déjà effondré sous l'effet de la gravitation. Elle permet de faire l'économie de la constante cosmologique, artifice introduit par Einstein, fermement attaché à l'idée d'un univers statique.

Du point de vue observationnel, l'expansion se traduit par une augmentation de la longueur d'onde de la lumière émise par les galaxies : c'est le phénomène de décalage vers le rouge. Ce décalage n'est pas homologue à l'effet Doppler, qui est dû au déplacement à travers l'espace de l'objet observé ; il s'agit ici de l'expansion de l'espace lui-même. On parle de décalage spectral cosmologique.

La découverte de ce décalage vers le rouge est attribuée à l'astronome américain Edwin Hubble en 1929, bien qu'il ait été implicitement mis en évidence 15 ans plus tôt par Vesto Slipher et prédit, voire mesuré, par Georges Lemaître à la fin des années 1920. De façon concomitante, l'interprétation physique correcte de ce décalage vers le rouge est donnée par la théorie de la relativité générale d'Albert Einstein, qui permet de décrire la dynamique de l'Univers dans son ensemble. L'expansion de l'Univers est de fait une vérification remarquable de la relativité générale, même si, de façon quelque peu surprenante, Albert Einstein lui-même n'y a pas adhéré initialement, tentant même d'en proposer une explication alternative, la lumière fatiguée, théorie depuis longtemps complètement abandonnée.

La conséquence immédiate de l'expansion de l'Univers est que celui-ci était par le passé plus dense et donc plus chaud. Le concept du Big Bang, qui repose sur l'idée qu'une telle époque dense et chaude a effectivement existé, en découle naturellement et peut donc être considéré comme établi.

Du point de vue théorique, l'expansion de l'Univers est contenue dans les modèles issus de la relativité générale décrivant l'Univers dans son ensemble. De telles constructions sont appelées de façon naturelle modèles cosmologiques. Les équations qui décrivent l'expansion de l'Univers dépendent des propriétés de la ou des formes de matière qui emplissent l'Univers. Elles s'appellent équations de Friedmann.


En physique, la dualité onde-corpuscule est un principe selon lequel tous les objets physiques peuvent présenter des propriétés d'ondes ou de corpuscules. La manifestation de ces propriétés ne dépend pas seulement de l'objet physique pris isolément, mais aussi de tout l'appareillage de mesure. Ce concept fait partie des fondements de la mécanique quantique. L'exemple le plus connu est sûrement celui de la lumière, qui présente deux aspects complémentaires selon la façon dont on l’étudie : la lumière est à la fois un phénomène ondulatoire, d’où le concept de longueur d’onde, et un phénomène corpusculaire, comme en témoignent les photons.

Cette dualité tente de rendre compte de l'inadéquation des concepts conventionnels de « corpuscules » ou d'« ondes », pris isolément, à décrire le comportement des objets quantiques. L'idée de la dualité prend ses racines dans un débat remontant aussi loin que le xviie siècle, quand s'affrontaient les théories concurrentes de Christiaan Huygens, qui considérait que la lumière était composée d'ondes, et celle de Isaac Newton, qui considérait la lumière comme un flot de corpuscules. À la suite des travaux d'Albert Einstein, de Louis de Broglie et de bien d'autres, les théories scientifiques modernes accordent à tous les objets une double nature d'onde et de corpuscule, bien que ce phénomène ne soit perceptible qu'à l'échelle de l'atome.

Onde ou corpuscule, c'est l'absence de représentation plus adéquate de la réalité des phénomènes qui nous oblige, selon le cas, à adopter un des deux modèles, alors même qu'ils sont antinomiques (voir infra).



* extrait;

"A mon début dans la profession d'oiselier, j'aimais beaucoup les animaux, d'abord par un effet de mon organisation bienveillante, ensuite comme un résultat naturel des études suivies que j'avais été appelé à faire sur leurs formes, leur expression, leurs mouvements,leurs habitudes, leurs moeurs, leurs instincts, leurs passions, leur intelligence, leurs sympathies et leurs antipathies, leurs caprices, leurs maladies, leur affinité plus ou moins prononcée avec l'homme, et mille autres attributs essentiellement propres à leur nature qui est peut-être encore plus obscure et plus mystérieuse que la nôtre.

J'avais même poussé si loin mes observations sur ces êtres que nous avons pour voisins de cages dans la vaste ménagerie du monde que je reconnaissais facilement ceux dont les aptitudes instinctives correspondaient aux nôtres, et qui auraient fait, par exemple, des avocats, s'il y en avait parmi les singes ceux-là gesticulaient, péroraient, apostrophaient toujours; je reconnaissais ceux qui auraient été médecins ceux-là s'occupaient constamment de l'état physique des autres; ils leur regardaient la langue, le fond de la bouche, l'intérieur des yeux ceux qui auraient fait aussi des comédiens ceux-là grimaçaient,jouaient et dansaient du matin au soir ceux qui seraient devenus astronomes ceux-là s'arrangeaient pour avoir invariablement le soleil levant au bout du nez; je reconnaissais avec la même infaillibilité d'appréciation ceux qui auraient du goût pour le commerce ceux-là ramassaient tous les fruits, toutes les graines tombées des mains négligentes des autres et les entassaient dans un coin. Je distinguais pareillement les avares, les prodigues, les crânes, les bravaches, les bons pères de famille, les bonnes mères, les mères coquettes, les mauvais fils; mais particulièrement toutes les nuances de voleurs, depuis le filou de bonne compagnie, le grec de salon, jusqu'à l'assassin de grande route. J'aurais dit: « Voilà un singe qui roulerait en voiture s'il avait une cravate blanche; en voilà un autre qui serait pendu s'il portait un habit noir. »

J'aimais donc à !a fois mes pensionnaires à titre de naturaliste, de peintre, de médecin, de philosophe, et cela encore plus qu'à titre de marchand. J'avais fini, à force de pénétration, par lire dans leurs yeux leurs désirs, leurs besoins et leurs pensées, et par converser avec eux."